La guerre US contre l’Iran et la Russie

Les États-Unis et leur allié britannique dans un face-à-face militaire avec le régime syrien et ses alliés russes et iraniens. Ça va Chauffer! Houuuu!

À peine cinq jours après la frappe balistique iranienne contre Deir ez-Zor, la Russie a tiré ce vendredi plusieurs missiles contre le rassemblement des terroristes, consacrant ce que le quotidien The Times qualifie de « défi conjoint irano-russe » lancé à Trump.

Tout au long de sa campagne électorale, le président Trump n’a cessé de promettre de mettre un terme aux équipées militaires US au Moyen-Orient. C’est sur la base de ce discours visiblement oublié que l’Iran et la Russie semblent vouloir mettre à l’épreuve la détermination de Trump à entrer en conflit direct dans cette région, ajoute le journal britannique.

Les États-Unis et leur allié britannique sont entraînés peu à peu dans un face-à-face militaire « non prémédité » avec le régime syrien et ses alliés russes et iraniens et il ne peut y avoir aucune autre raison si ce n’est le discours anti-guerre de Trump lui-même. Un chasseur Super Hornet américain a abattu il y a quelque temps un Soukhoï syrien, soit le quatrième raid US à avoir visé Damas. Le gouvernement syrien a accusé les Américains d’avoir contré leurs attaques contre Daech, discours repris par la Russie.

Depuis 2014, les forces spéciales américaines et britanniques sont déployées à Kobané dans le nord de la Syrie. Ces deux pays possèdent aussi des contingents militaires dans le Sud syrien où l’armée syrienne et les alliés proches de Téhéran avancent dans le but de contrôler la frontière avec l’Irak.

Damas tente, à l’aide de ses alliés, de reprendre le terrain perdu sans savoir trop jusqu’à quand Washington compte rester en Syrie après la reprise par les Kurdes de la ville de Raqqa. Les Iraniens eux aussi, activement présents aux côtés de l’armée syrienne depuis six ans, ont leurs propres raisons de vouloir le retrait rapide des États-Unis de Syrie.

Les Américains ont très clairement annoncé vouloir s’opposer à ce que les alliés syriens et irakiens se rencontrent de part et d’autre des frontières. La frappe balistique iranienne contre Daech à Deir ez-Zor a presque coïncidé avec le raid d’un Soukhoï syrien contre les miliciens positionnés à Raqqa et soutenus par Washington. La frappe iranienne a la valeur d’un avertissement adressé aux États-Unis, car ces missiles auraient très bien pu s’abattre sur Israël, dont la « sécurité » constitue la ligne rouge de Washington.

Mais à quoi joue Trump ? À vrai dire, le président américain n’a aucune envie à rester en Syrie. Il cherche même à négocier son retrait avec les Russes. Mais le problème c’est que ces derniers se sont dangereusement rapprochés des Iraniens et qu’il y a une nette contradiction entre ce rapprochement Iran/Russie et la russophile de Trump.

Obama voulait, lui aussi, quitter le Moyen-Orient tout en préservant les intérêts américains. Trump veut en faire autant, mais obsédé par le désir d’en découdre avec l’Iran, il s’est fait prendre dans le filet d’un méga paradoxe : comment briser l’axe irano-syrien sans avoir à se battre contre leur allié russe ?

presstv.ir

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2 commentaires pour La guerre US contre l’Iran et la Russie

  1. Michel Loncin dit :

    Les États-Unis, à la différence de la Russie, n’ont AUCUNE LÉGITIMITÉ en Syrie !!! POINT BARRE … ne leur en déplaise !!! S’ils veulent la guerre (et ILS la VEULENT !), ils trouveront à QUI parler avec les Russes !!!

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  2. usamerique vous serrez efface au monde par la russie et iran et tu va ferme la bouche,ne derrange pas le chien qui dor!

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